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Portés connectés 


projet pédagogique
Conception, prototypage et programmation
d’un objet connecté. Arduino + Processing
Collaboration avec Julien Gachadoat, PAST design.
Master 1 design, innovation, interaction, service

wearable technologies/wearable devices/connected wearables...
Ces termes sont aujourd’hui associés au développement de l’informatique omniprésente (pervasive computing) et à celui de l’internet des objets (IdO/IoT). Dans une ère parfois qualifiée de post-PC, l’utilisateur peut désormais disposer d’une gamme de petits appareils informatiques portables tels que le smartphone, dont l’utilisation s’est étendue à l’ensemble de la vie quotidienne. Ces appareils entendent faciliter l’accès à l’information du plus grand nombre, n’importe où et n’importe quand. Les utilisateurs ont la possibilité de s’échanger des données facilement, rapidement et sans effort, quelle que soit leur position géographique. Cette omniprésence de l’accès à l’information a un fort impact sur la société et modifie les habitudes de travail et de vie privée.
L’adjectif wearable suppose l’idée d’une relation de plus en plus étroite entre des technologies devenues mobiles, nomades et la sphère anthropo-technologique du «portable» en général et du vestimentaire en particulier. L’expression connected wearables est souvent traduite en français par «vêtements connectés». La notion même de «technologies portables» ou «d’appareils portables» ne se limite pas aux téléphones du même nom mais englobe aussi tout vêtement, objet ou accessoire tels que les textiles, lunettes, montres et autres bijoux connectables c’est-à-dire intégrant des composants électroniques et informatiques.
L’anthropologue Yannick Primel a récemment suggéré d’utiliser l’expression « porté connecté »︎ plutôt que celle de « vêtement connecté » pour traduire l’expression anglaise de connected wearables. Cette nuance sémantique induit pour le chercheur l’idée que les wearables constituent « la catégorie d’objets que l’on porte sur soi mais pas uniquement les vêtements. Ainsi, l’utilisation du mot français ‘vêtement’ connecté est beaucoup trop restrictive pour désigner la globalité d’une pratique anthropologique universelle. La réalité que l’on veut désigner en effet concerne les vêtements mais aussi les montres, les lunettes, les harnais de sécurité, les gilets de sauvetage, les sacs à dos, les bijoux, les casques de moto, les pagnes, les chapeaux, les gilets pare-balles, les combinaisons de surf, les étiquettes d’identification des nourrissons en maternité, les aides auditives, les piercings, etc. »