workshops de sérigraphie
workshops
Organisés en collaboration avec Anne-Perrine Couët (illustratrice) et Guillaume Delamarche (typographe & graphiste).
Licence 3 design
2019 : perspectives
2018 : money get back !
2017 : chroma manifesto
︎ 2016 : repeat please
2015 : import - export
Le workshop “repeat please” aborde sous l’angle contextuel le sujet du papier peint et de ses fonctions ornementales.
Les papiers peints de manière générale et les motifs décoratifs dont ils sont les supports sont de puissants marqueurs historiques, esthétiques et techniques. Les « grammaires ornementales » qu’ils ont permis de développer au cours de l’histoire, témoignent de la transformation des goûts et des valeurs associés à l’aménagement des espaces domestiques. L’évolution des couleurs, formes et textures éventuelles dépendent aussi des procédés de fabrication (impression à la planche, pochoir, sérigraphie, impressions numériques...).
Le papier peint qui s’est substitué à la tapisserie devient, dès le XIXe siècle, un enjeu pour les premiers théoriciens du design tels que William Morris, qui en fit le vecteur de ses idées aussi bien sur le plan esthétique que politique. Mis au ban de la culture par le mouvement moderne au début du XXe siècle, puis symbole des excès d’une société consumériste dans les années 60 et 70, l’ornement et la parure des cloisons redeviennent aujourd’hui des moyens d’expression graphique et de création spatiale particulièrement intéressants. Papier peint domestique, wall paper art, vitrophanie ou sticker art témoignent de la diversité des pratiques associées aujourd’hui aux techniques d’impression, de collages et d’affichage d’images. L’application de motifs décoratifs dans les espaces privés ou publics, mais aussi dans des lieux et sur des supports inattendus montrent que le motif décoratif, la répétition n’ont rien de monotone. L’ornement n’est plus un crime. Il peut être un véritable moyen d’expression, une méthode sensible pour donner ou redonner du sens voire une fonction à un espace.
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Projet pour le bâtiment de l’ancienne prison pour femmes du Musée des Arts Décoratifs et du Design de Bordeaux, Laura Vidoni, Bérengère Godefroy, Noémie Antoine et Margot Marraud des Grottes (Studio Gonogo)
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Les papiers peints de manière générale et les motifs décoratifs dont ils sont les supports sont de puissants marqueurs historiques, esthétiques et techniques. Les « grammaires ornementales » qu’ils ont permis de développer au cours de l’histoire, témoignent de la transformation des goûts et des valeurs associés à l’aménagement des espaces domestiques. L’évolution des couleurs, formes et textures éventuelles dépendent aussi des procédés de fabrication (impression à la planche, pochoir, sérigraphie, impressions numériques...).
Le papier peint qui s’est substitué à la tapisserie devient, dès le XIXe siècle, un enjeu pour les premiers théoriciens du design tels que William Morris, qui en fit le vecteur de ses idées aussi bien sur le plan esthétique que politique. Mis au ban de la culture par le mouvement moderne au début du XXe siècle, puis symbole des excès d’une société consumériste dans les années 60 et 70, l’ornement et la parure des cloisons redeviennent aujourd’hui des moyens d’expression graphique et de création spatiale particulièrement intéressants. Papier peint domestique, wall paper art, vitrophanie ou sticker art témoignent de la diversité des pratiques associées aujourd’hui aux techniques d’impression, de collages et d’affichage d’images. L’application de motifs décoratifs dans les espaces privés ou publics, mais aussi dans des lieux et sur des supports inattendus montrent que le motif décoratif, la répétition n’ont rien de monotone. L’ornement n’est plus un crime. Il peut être un véritable moyen d’expression, une méthode sensible pour donner ou redonner du sens voire une fonction à un espace.
Projet pour le bâtiment de l’ancienne prison pour femmes du Musée des Arts Décoratifs et du Design de Bordeaux, Laura Vidoni, Bérengère Godefroy, Noémie Antoine et Margot Marraud des Grottes (Studio Gonogo)
