workshops de sérigraphie
workshops
Organisés en collaboration avec Anne-Perrine Couët (illustratrice) et Guillaume Delamarche (typographe & graphiste).
Licence 3 design
2019 : perspectives
2018 : money get back !
2017 : chroma manifesto
2016 : repeat please
︎ 2015 : import - export
Les tissus de manière générale et les motifs décoratifs dont ils sont les supports sont de puissants marqueurs ethnologiques et anthropologiques. Ils sont très souvent perçus comme des vecteurs d’identité, de tradition et d’affirmation de soi que ce soit dans le vêtement ou dans l’ameublement.
Pourtant, lorsqu’on étudie de plus près la géo-histoire et les spécificités des matières textiles, les caractéristiques graphiques des signes qui les recouvrent, on découvre leur étonnante capacité à migrer, voyager, évoluer, s’adapter, muter au fil des échanges et influences culturelles. Inscrits dans une logique économique de commerce, d’importations et d’exportations, les tissus et leurs motifs témoignent aussi d’une réelle capacité de communication, d’hybridation, de transfert et d’échange entre des sociétés et des cultures éloignées. Mais il ne faut pas oublier que ces échanges et ces tranferts sont aussi parfois le résultat de rapports conflictuels voire de luttes tragiques.
Le WAX africain est un exemple particulièrement intéressant pour l’observation de ces phénomènes. Les tissus de cette vaste famille et leurs procédés de fabrication incarnent une culture créative riche, vivante, poreuse aux jeux d’influences réciproques et ouverte aux dynamiques identitaires.
Les sources d’inspiration et les thématiques variées dont relèvent les motifs créés pour et par cette technique d’impression montrent la capacité des systèmes décoratifs et leurs applications à être plus que de jolies formes gratuites, de véritables moyens d’expression et un véhicule pour le sens.
L’exercice consiste tout d’abord à considérer les WAX comme un produit de la créolisation au sens positif que donne à ce terme Edouard Glissant, en tant qu’elle est “production de l’imprévisible”︎. Le WAX dans son principe peut donc être vu comme un terrain de jeu, comme un support d’expérimentations sémiologiques et graphiques.
Si l’on considère d’autre part l’histoire difficilement assumée et les relations de la ville de Bordeaux avec « les Afriques », le worskhop “import-export” propose d’imaginer, dans une logique de design contextuel ce que pourrait être BORDO, l’authentique WAX aquitain...
Pourtant, lorsqu’on étudie de plus près la géo-histoire et les spécificités des matières textiles, les caractéristiques graphiques des signes qui les recouvrent, on découvre leur étonnante capacité à migrer, voyager, évoluer, s’adapter, muter au fil des échanges et influences culturelles. Inscrits dans une logique économique de commerce, d’importations et d’exportations, les tissus et leurs motifs témoignent aussi d’une réelle capacité de communication, d’hybridation, de transfert et d’échange entre des sociétés et des cultures éloignées. Mais il ne faut pas oublier que ces échanges et ces tranferts sont aussi parfois le résultat de rapports conflictuels voire de luttes tragiques.
Le WAX africain est un exemple particulièrement intéressant pour l’observation de ces phénomènes. Les tissus de cette vaste famille et leurs procédés de fabrication incarnent une culture créative riche, vivante, poreuse aux jeux d’influences réciproques et ouverte aux dynamiques identitaires.
Les sources d’inspiration et les thématiques variées dont relèvent les motifs créés pour et par cette technique d’impression montrent la capacité des systèmes décoratifs et leurs applications à être plus que de jolies formes gratuites, de véritables moyens d’expression et un véhicule pour le sens.
L’exercice consiste tout d’abord à considérer les WAX comme un produit de la créolisation au sens positif que donne à ce terme Edouard Glissant, en tant qu’elle est “production de l’imprévisible”︎. Le WAX dans son principe peut donc être vu comme un terrain de jeu, comme un support d’expérimentations sémiologiques et graphiques.
Si l’on considère d’autre part l’histoire difficilement assumée et les relations de la ville de Bordeaux avec « les Afriques », le worskhop “import-export” propose d’imaginer, dans une logique de design contextuel ce que pourrait être BORDO, l’authentique WAX aquitain...